MACAO : Paradis de la débauche…

Vendredi 5 mai 2017

« Enfer du jeu, royaume de l’opium, paradis de la débauche » ainsi fut décrite Macao par l’écrivain Joseph Kessel, en 1957… En est-il de même aujourd’hui ? Pour en avoir le cœur net, nous allons y passer une journée, après une heure de navigation depuis Hong Kong Island.







 


Situé sur une péninsule de la province chinoise du Guangdong, ce petit territoire (30 km²) est un étonnant mix entre la culture coloniale portugaise et les traditions chinoises préservées.

Comptoir commercial portugais dès le 16e siècle, Macao relia l’Europe, la Chine et le Japon: le commerce connut son apogée entre les 17e et le 18e siècles. En 1887, le traité sino-portugais de Pékin reconnait officiellement l’appartenance de l’ile au Portugal. Le 20 décembre 1999, Macao revint dans le giron chinois, sous le terme de "Région Administrative Spéciale", à l’image de Hong Kong.



Macao fait partie de ces villes où le contraste et les surprises historiques se trouvent à chaque coin de rues : en moins de cinq minutes de marche, on passe par une superbe place au style digne du cœur de Lisbonne, on zigzague entre de superbes maisons coloniales et des églises baroques couleur jaune canari, rose pastel et vert d’eau ou encore un petit temple chinois où fument des spirales d'encens, on longe des boutiques de luxe, de petits jardins, on goûte à une des nombreuses spécialités culinaires de la ville à une table typique, ou à des biscuits d’origine lusitanienne proposés par un vendeur ambulant.





























On croise des files de touristes chinois faisant la queue pour entrer dans l´un des plus grands casinos au monde...

Car Macao, dotée de casinos gargantuesques, incarne une transplantation de Las Vegas version asiatique. Oui, «l’enfer du jeu» existe encore. Ces établissements ont développé des trésors de créativité à tous les niveaux... L'objectif ? Prendre dans leurs filets le joueur potentiel ou avéré.


Débrouille oblige (les navettes sont gratuites du débarcadère au casino) nous avons entamé la journée par le somptueux Grand Lisboa, seul casino battant pavillon macanais, sorte de bulbe scintillant, srmonté d'une tour en forme de torche... A 10 h du mat, c'est déjà l'effervescence !













Mais il ne fallait pas rater celui-ci. En soirée,  nous voilà donc au Venetian (sur l'Ile de Taipa rejointe en bus !)… L’Italie sous nos yeux… Le rêve…

«Messieurs, les jeux sont faits !!!» Devant les joueurs au visage impénétrable s’élèvent des piles de plaques d’une valeur de 100 000 $HK chacune (Dollars Hong Kong, environ 10 000 €). Les mises se font, se défont… Le temps s’écoule.

Hou la la ! Faudrait pas que notre voyage s’arrête là… faute de "patacas" (monnaie de Macao) !!! Donc nous préférons faire Charlemagne *, malgré notre chance insolente !!!...














 
* Expression employée quand un joueur se retire du jeu avec tout son gain et sans donner de revanche. C’est une allusion à Charlemagne qui sut garder toutes ses conquêtes et qui quitta le jeu de la vie sans en avoir rendu une seule.





Pratique : 1 € = 8,7 $HK = 8,7 patacas (monnaie de Macao)
  • Macao Ferry Senior (aller) : 149 x 2 
  • Macao Ferry (retour de nuit) : 174 x 2
  •  A savoir :
    les navettes du terminal de ferry vers un casino et les navettes de casino à casino sont gratuites.
    On a pris un seul bus du Temple chinois de la déesse A Ma vers le centre de Taipa, d'où on a rejoint à pied le Venetian (On a oublié de noter le montant du bus).
    Il aurait été préférable de prendre un bus du Temple pour le Lisboa et ensuite de gagner le Venetian par la navette gratuite, car le trajet à pied de l'arrêt à Taipa vers le Venetian est assez long et sans intérêt.
    On avait en projet de voir The House of Dancing Water, spectacle sur l’eau, mais le tarif des places encore disponibles dans la soirée était exorbitant... (On n'avait pas réservé !)
    On peut payer en $HK partout, sauf dans les bus publics payables en patacas.


2 commentaires:

  1. C’est du brouillard ou de la pollution sur l’eau ?
    Tiens, tu es très chic, Maguy, avec ta jolie robe et tes godillots (indispensables sans aucun doute).
    L’architecture coloniale est tout à fait charmante – je dois dire que j’en raffole -, mais je dois avouer que celle des casinos est plutôt originale (et très kitsch).

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  2. Explication sur mon look... J'ai 2 paires de chaussures : des sandales et les godillots... Je me suis blessée au pied, et cette blessure tombe juste sur une lanière des sandales... Donc quand il y a de la marche, je suis obligée de faire une croix sur mon côté chic habituel !!!
    Macao nous a surpris... C'est chouette...

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