Mardi 23 mai 2017 (après-midi)
Jatiluwih... Ses
rizières en terrasses sont un chef d’œuvre, une sculpture sur paysage. Une
œuvre d’art qui témoigne de tout l’amour et le respect des cultivateurs
balinais portent à leurs terres. Elles sont inscrites
sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, non seulement pour leur
beauté, mais aussi pour tous les rites religieux et les pratiques
culturelles de ceux qui les exploitent. La chaîne de volcans qui surplombe l'île lui a
donné un sol riche et fertile et depuis des milliers d'années, les
bandes vertes ondulantes offrant une variété impressionnante de
couleurs, nourrissent la population balinaise. Avec un
système d'irrigation aussi ingénieux qu'ancestral !
La récolte du riz a lieu plusieurs fois par an suivant une série de rites dédiés à Dewi Sri, la déesse du riz. Ces traditions sont toujours biens présentes, à l’image des petits autels devant chaque rizière, délicatement garnis chaque jour d’offrandes dédiées à la déesse. Avant de démarrer le cycle du riz, les paysans du Subak réalisent une papillote, contenant une offrande arrosée d'eau sacrée et destinée à chasser les mauvais esprits.
La récolte du riz a lieu plusieurs fois par an suivant une série de rites dédiés à Dewi Sri, la déesse du riz. Ces traditions sont toujours biens présentes, à l’image des petits autels devant chaque rizière, délicatement garnis chaque jour d’offrandes dédiées à la déesse. Avant de démarrer le cycle du riz, les paysans du Subak réalisent une papillote, contenant une offrande arrosée d'eau sacrée et destinée à chasser les mauvais esprits.
Cette récolte se fait à différents moments de l'année en fonction de l'irrigation et de la distribution de l'eau suivant un savant protocole mis en place par des communautés de paysans : le subak.
Son rôle ? Répartir équitablement et démocratiquement les quantités d'eau nécessaires pour conduire les cultures de riz à terme. Chaque riziculteur est membre d'un subak et lorsqu'il rencontre un problème ou un conflit lié à l'irrigation, il fait remonter la requête à sa communauté chargée de la gestion de sa rizière. Ce système unique à Bali est d'une grande efficacité puisque l'île est l'une des plus productives de l'archipel indonésien, grâce à ses deux récoltes par an. Ces sociétés d'irrigation reposent sur le principe philosophique du Tri Hita Karana (comme le rappelle l'Unesco) qui consiste à faire régner harmonieusement les domaines de l'esprit, du monde humain et de la nature. Une attitude écologique avant l'heure en somme puisque ce concept régit les terres balinaises depuis le 9e siècle. Les temples d'eau et les rituels associés sont intimement liés au bon fonctionnement de ce procédé et collent au principe philosophique qui souligne l'harmonie entre plusieurs éléments mais aussi la dépendance de l'homme à la nature.
Une fois les rizières purifiées puis labourées, le cycle du riz peut commencer. L’eau de la rivière est détournée dans le grand canal du Subak. Le Subak ouvre ensuite les rizières qui sont alors inondées.Viennent ensuite la plantation des pousses de riz, la purification de l’eau et, à nouveau, des offrandes à l’attention des Dieux protecteurs. Le bourgeonnement des tiges de riz survient environ 100 jours après la plantation. Les tiges commencent à jaunir, signifiant l’approche de la maturité. C'est enfin le temps des moissons et du dépôt du riz moissonné dans les greniers…
"Jatiluwih" signifie "vraiment merveilleuse" en indonésien. Pas de doute ! Les Balinais cultivent l’efficacité mais également la beauté. Ce sont les subaks qui, de générations en générations, ont modelé les paysages balinais, déboisant, creusant les montagnes et les collines. Tout autour du Mont Batukaru, ces larges escaliers verts accueillent la majeure partie des cultures de riz, aliment inconditionnel et nourriture sacrée d'Asie. A Bali plus qu'ailleurs, il est de tous les repas, de toutes les fêtes et se décline du matin au soir dans les cuisines.
Le riz est si important que les Indonésiens lui ont donné plusieurs noms selon son état de maturation ou de cuisson :
La moto à Bali :
Son rôle ? Répartir équitablement et démocratiquement les quantités d'eau nécessaires pour conduire les cultures de riz à terme. Chaque riziculteur est membre d'un subak et lorsqu'il rencontre un problème ou un conflit lié à l'irrigation, il fait remonter la requête à sa communauté chargée de la gestion de sa rizière. Ce système unique à Bali est d'une grande efficacité puisque l'île est l'une des plus productives de l'archipel indonésien, grâce à ses deux récoltes par an. Ces sociétés d'irrigation reposent sur le principe philosophique du Tri Hita Karana (comme le rappelle l'Unesco) qui consiste à faire régner harmonieusement les domaines de l'esprit, du monde humain et de la nature. Une attitude écologique avant l'heure en somme puisque ce concept régit les terres balinaises depuis le 9e siècle. Les temples d'eau et les rituels associés sont intimement liés au bon fonctionnement de ce procédé et collent au principe philosophique qui souligne l'harmonie entre plusieurs éléments mais aussi la dépendance de l'homme à la nature.
Une fois les rizières purifiées puis labourées, le cycle du riz peut commencer. L’eau de la rivière est détournée dans le grand canal du Subak. Le Subak ouvre ensuite les rizières qui sont alors inondées.Viennent ensuite la plantation des pousses de riz, la purification de l’eau et, à nouveau, des offrandes à l’attention des Dieux protecteurs. Le bourgeonnement des tiges de riz survient environ 100 jours après la plantation. Les tiges commencent à jaunir, signifiant l’approche de la maturité. C'est enfin le temps des moissons et du dépôt du riz moissonné dans les greniers…
"Jatiluwih" signifie "vraiment merveilleuse" en indonésien. Pas de doute ! Les Balinais cultivent l’efficacité mais également la beauté. Ce sont les subaks qui, de générations en générations, ont modelé les paysages balinais, déboisant, creusant les montagnes et les collines. Tout autour du Mont Batukaru, ces larges escaliers verts accueillent la majeure partie des cultures de riz, aliment inconditionnel et nourriture sacrée d'Asie. A Bali plus qu'ailleurs, il est de tous les repas, de toutes les fêtes et se décline du matin au soir dans les cuisines.
Le riz est si important que les Indonésiens lui ont donné plusieurs noms selon son état de maturation ou de cuisson :
- « Padi » pour le riz sur pied dans les rizières.
- « Gabah » pour le riz moissonné.
- « Beras » pour la graine non cuite.
- « Nasi » pour le riz cuit…
La moto à Bali :
A suivre : BALI - MUNDUK - Par monts et par vaux...
Pratique : (Rappel : 1 € = 15 000 rp environ)
Notre souhait était de coucher à Jatiluwih, mais les homestays étaient complets. Nous avons poursuivi jusqu'à BEDUGUL - Pas de touristes !!!
Hôtel MELATI2 - Jalan Raya Denpasar-Singaraya à BEDUGUL n° 99 - Médiocre - Pas d'eau chaude, pas de prise - Pas de suivi - Petit déj minable - Dommage car hôtel neuf dans parc agréable : 200 000 rp
Warung médiocre : 80 000 rp
L'écologie avant l'heure.
RépondreSupprimerJe suis fascinée par les cultures en terrasses.